Il a été largement refusé par la population lors d'une enquête d'utilité publique le 30 mars 2015. Une grande partie des habitants va donc subir les taxes, les destructions, la pollution, les nuisances sans profiter de ce train qui leur passera sous le nez. La priorité est donc la réhabilitation des lignes existantes, des lignes du quotidien, des trains de nuit et du fret. Une taxe spéciale a été créée pour 3 000 communes soit plus de 5 millions d’habitants qui, pour la plupart, ne prendront jamais ce train ! Les villes intermédiaires n’étant même pas desservies, ce projet est réellement déconnecté des besoins de la région. Ce projet, estimé à 14 milliards d'€, à ce jour, ne sera pas soutenu par L'Union Européenne (montages financiers plus que fragiles, taxes imposées aux riverains, destruction de forêts et de paysages). L'autorité environnementale et le conseil national de la protection de la nature ont émis deux avis défavorables en pointant "des lacunes rédhibitoires" dans les dossiers présentés. Il existe déjà une ligne de train entre Bordeaux et Toulouse qui ne demande qu'à être entretenue et pérennisée. Il est urgent que la SNCF et les collectivités locales orientent leurs budgets pour l'entretien des lignes existantes et qu'elles adaptent les wagons aux besoins actuels des voyageurs...
Lieu : Pessac.
Avis écrit par Sophie.
Avis Contre.