ANTI-DÉMOCRATIQUE ET DÉSASTRE ENVIRONNEMENTAL

ANTIDÉMOCRATIQUE : L'acquisition de terrains nécessaires aux travaux de la ligne ou aux travaux de compensations écologiques du projet GPSO (AFSB) est entamée avant la fin des commissions d'enquête et de la présente enquête publique dématérialisée. L'agence GPSO devrait s'assurer d'un réel assentiment démocratique avant de réaliser le projet. Dans le cas d'une désapprobation, la taxe spéciale TSE GPSO de l'imposition 2023 est par ailleurs illégitime. DÉSASTRE ENVIRONNEMENTAL : L'argument écologique devrait à mon sens supplanter aujourd'hui les intérêts économiques de la ligne. L'urgence climatique, l'érosion de la biodiversité et la gestion conflictuelle de la ressource en eau sont à elles-seules des raisons suffisantes pour ne pas entrevoir de projets aussi destructeurs. À ces arguments pourraient s'opposer celui de l'utilité publique du projet, or elle n'est pas encore attestée, voire désapprouvée (mouvement anti-LGV mobilisé depuis plusieurs années) : intérêt pour seules les grandes métropoles et pour une partie minoritaire des usagers des lignes ferroviaires; petites gares négligées par la desserte de la LGV; gain de temps minime et ne représentant pas une volonté citoyenne partagée. L'Autorité Environnementale a relevé un manque de clarté sur de nombreux points de l'impact écologique du projet : zones de flou sur le devenir et l'entretien des berges, les pollutions des sols et des cours d'eau environnants, le recyclage des déchets de chantier, sur le choix et la méthodologie d'acquisition des terrains de compensation écologique, la maîtrise des nuisances sonores et thermiques, l'artificialisation des zones aménagées autour de la LGV,... Elle en conclut également l'impossibilité d'attester le résultat des mesures compensatoires en termes de gain de biodiversité et de remplacement des habitat naturels. Je m'oppose donc à ce projet, dont l'utilité publique n'est pas prouvée, et surtout complètement à la ramasse au vu des problématiques réelles de notre époque. Alain Rousset, prend ta retraite, et laisse réfléchir les jeunes stp