OPPOSITION AU PROJET LGV

Ce projet va détruire près de 5000 hectares de terres (agricoles, forêts et zones humides), fragmenter des écosystèmes et fragiliser encore plus la biodiversité (dont une dizaine de sites Natura 2000). Le chantier de ce projet aura émis, avant que le premier train ne roule, plusieurs millions de tonnes de CO2 dans l’atmosphère et nous aura privé de 2850 hectares de forêt, reconnu comme puits de carbone. Dans le même temps, le report modal tant attendu ne fait l’objet d’aucune étude ou quantification précise pour le justifier. Ce projet coûte 14 milliards d’euros (en attende de ré-réactualisation) et repose sur un financement conjoint de l’État (40%), des collectivités qui prélèvent une taxe supplémentaire auprès des habitants (40%), et de l’UE (20%) qui n’a pourtant jamais confirmé prendre sa part. Ce projet suppose la construction de nouvelles infrastructures énergétiques pour alimenter la course au “toujours plus vite”. Le GIEC nous recommande pourtant de stopper rapidement : rouler plus vite implique de consommer plus. Ce projet favorise les cadres et métropolitains, et ceux parmi eux qui ont les moyens de s’acheter un billet de TGV, par rapport aux populations des plus petites communes, toujours plus dépendantes de la voiture et de ses coûts. Ce projet piétine les enquêtes publiques qui lui sont défavorables à plus de 90%, ainsi que de multiples rapports soulignant sa non-pertinence voire son incohérence. Il est passé en force sous Déclaration d’Utilité Publique (DUP) malgré les nombreux recours au tribunal administratif.

Lieu : Villeneuve-Sur-Lot.

Avis écrit par Laurence.

Avis Contre.