OUI AU TRAIN SUR LES VOIES EXISTANTES NON A LA LGV

Nous souhaitons une mobilité de ville à ville sur moins de 100 kms et nous subissons un déficit des transports en commun qui nous oblige à utiliser de plus en plus la voiture. Ce projet détruit 4800 ha de forêt, de zones agricoles et viticoles et près de 7700 si on ajoute le projet Bayonne Bordeaux alors que le projet initial devait passer par la voie naturelle fleuve- autoroute comme le trajet Bordeaux Paris sans destruction de l'environnement. Il coûte une fortune (au minimum 14 milliards) pour gagner seulement 26 minutes pour 5% des usagers et les gares excentrées (baptisées gares à betteraves dans le nord ou gares à maïs dans le sud) n'ont pas généré de développement économique significatif. Imaginez ce qu'on peut faire avec les 7 milliards minimum de différence. N'oublions pas que la crise sanitaire a provoqué le retour à la campagne et fait grimper l'immobilier dans les zones rurales. Les trois alternatives à ce projet validées par l’étude Claraco dès 2011. Environnement : Ce projet sauvegarde 4800 à 7700 ha de forêt et de zones agricoles et viticoles. Mobilité : Il aménage les voies existantes pour gagner 15 minutes entre Toulouse et Bordeaux et offrir des trains du quotidien plus fréquents de centre-ville à centre-ville sur toutes les distances, en supprimant de nombreux passages à niveaux source de danger sur les 126 existants. Il réalise ainsi l’objectif initial de rapidité entre Toulouse et Bordeaux avec un écart de 10 minutes seulement. Développement économique : Il réalise le tout pour un coût de 4 milliards, soit dix milliards d’économie qui pourraient être mobilisés, tout ou partie, pour le développement économique local et les services de proximité. En conclusion : Il s’agit plutôt d’un projet obsolète et dépensier face auquel des citoyens responsables présentent un projet réaliste, moderne, ambitieux et économe des deniers publics.

Lieu : Pompogne.

Avis écrit par Frédéric.

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