Nous, élus de ces territoires, tenons à faire prendre en compte notre opposition au GPSO et à sa première partie que représentent les AFSB. Nous y sommes défavorables, car ce projet est un non sens dans notre contexte de société d'aujourd'hui : - déplacements longue distance rendus inutiles grâce aux moyens de communications électroniques, - coût considérable sur les plans financier, environnemental et humain, - endettement du territoire pour plusieurs décennies, avec de plus la contribution financière injustement répartie sur une population non concernée par cet équipement, et qui subit par contre tous les dommages de cette réalisation, - ruine tous les efforts consentis par les collectivités et les habitants pour réduire les coûts énergétiques, la dégradation des sols, et assurer la protection des sites naturels et de biodiversité, - les voies actuelles sont suffisantes pour répondre aux besoins de la population, pour peu qu'on réalise les aménagements nécessaires, sans dépense inconsidérée des deniers publics. Ce projet ne correspond donc pas aux besoins des usagers réguliers du transport ferroviaire. Le réseau bénéficie actuellement de voies qui ne sont pas saturées, accueillent déjà des TGV, et sont susceptibles d'accueillir le RER futur. En outre, GPSO n'a pas démontré le bénéfice d'une troisième voie pour les usagers au quotidien devant une assemblée d'élus parlementaires et municipaux. Nous refusons donc que l'argent public serve un projet dont l'utilité est mise ne doute, dans un contexte économique où l'endettement du pays est devenu insupportable pour la majorité des citoyens. Pour le collectif : - les présidents : Lartigue Jacqueline, Tamarelle Christian - les vice-présidents : Duluc Nathalie, Burtin-Dauzan Nathalie - les trésoriers : Pelletan jean-Claude, Le Berre Claude - les secrétaires : Mortagne Michel, Morlet Mireille
Lieu : Bourideys.
Avis écrit par Jacqueline Lartigue-Renouil.
Avis Contre.