Opposition au projet d'AFSB

Argumentaire pour l’amélioration des voies existantes & en opposition à l’AFSB prémice à la construction de la LGV Bordeaux-Toulouse S’il est un point important, c’est bien que les habitants des grandes métropoles françaises aient aisance à communiquer entre elles. Toutefois, cette facilité de communication ne doit pas se faire au détriment du citoyen, de son apport à la société (impôts), de son environnement et donc de son lègue à sa descendance. C’est sans compter la taxe injuste à payer pendant plus de 40 ans pour des citoyens qui en grande partie n’en profiteront pas et en auront les nuisances. Ainsi dans le cas d’une amélioration de la communication entre les métropoles bordelaise et toulousaine le seul projet raisonnablement accessible est et restera la rénovation des voies existantes. - Leur amélioration couterait 4 fois moins cher que le projet actuellement envisagé. - Ainsi rénovées le temps de trajet serait similaire à celui d’une ligne réellement à grande vitesse. La LGV n’apportant qu’un gain de 8 min, soit 10% sur le temps de trajet théorique (accepterions-nous de payer quelque chose 4 fois plus cher pour n’avoir que 10% de plus, surtout quand ce 4 fois plus se chiffre en milliards ?). - Cet aménagement permettrait la sécurisation des voies existantes par la suppression des passages à niveaux. - Utilisées actuellement à un niveau de 50%, la rénovation permettrait d’augmenter la capacité de transit, notamment au profit des Trains Express Régionaux et des inter-cités (92% des voyageurs accueillis dans les gares étant des usagers TER/Inter-cité, les 8% restant étant les TGV). Par ailleurs, le projet tel que proposé aurait un impact écologique catastrophique et verrait : - la disparition de milliers d’hectares de terres agricoles et viticoles ; - la construction d’ouvrages d’art imposants comme le viaduc permettant d’enjamber le Gat-Mort (+ de 400 mètres de long et + de 20 mètre de haut), causant ainsi pour les populations à plusieurs kilomètres à la ronde des nuisances sonores significative ; - la mise en péril (voire la disparition) par cette construction de nombreuses zones humides et environnement naturels, dont les sources protégées de Bellefond qui alimentent en eau 20% de la population de la Communauté Urbaine de Bordeaux. La construction telle que prévue mettrait à mal la pérennité de ces sources et donc l’approvisionnement en eau de l’agglomération bordelaise. La liaison avec Toulouse est-elle à ce prix ? Par contre il ne verrait pas de création d’emploi significative et pérenne comme annoncé de manière éhonté par les promoteurs du projet. Le retour d’expérience des constructions de LGV précédentes le démontre aisément. D’un point de vue financier : 1- plusieurs rapports, dont celui de la cours des comptes, montrent que les Lignes à Grande Vitesse ne sont pas rentables pour la SNCF qui les exploite actuellement, soulignant que l’aménagement des voies existantes serait moins couteux. Qu’aucun plan de financement n’est connu à ce jour (le citoyen lambda peut-il acheter une maison sans financement ?, pas facile !) ; sauf à mettre en place une taxe injuste. 2- Que la course vers le tout TGV empêche l’entretient des voies de transport existantes (TER, Inter-cité) mettant ainsi en jeu la vie des 92% d’usagers ferroviaires empruntant ce type de transport (cf. conclusions de l’accident de Brétigny) 3- L’état des finances actuelles de la France ne permet clairement ce type d’investissement alors qu’il existe des besoins prégnants vers l’Education Nationale, les Hôpitaux et la Défense. Suivant cet argumentaire, je m’oppose donc au projet d’Aménagement Ferroviaire au Sud de Bordeaux, prémice à la construction d’une Ligne à Grande Vitesse entre Bordeaux et Toulouse.